Je lis ce livre là depuis 5 ans... les pages sont écornées, il sent tous mes appartements mélangés. Il doit goûter salé à force d'accueillir mes larmes. Pis hier ça m'a frappé.
"Depuis qu'on est ensemble, Julie, le soir pour m'endormir, je pense à toi. Avec les autres filles, avant, cétait pas comme ça. Avant, avec les autres, je m'inventais des histoires de pitounes dont je sauvais la vie, des histoires de super-héros, ça me faisait du bien, ça m'endormait. Depuis que c'est avec ta chaleur que je m'endors, je n'ai plus besoin des autres pitounes, plus besoin de me sentir fort et doux et bon et super-héros. Juste besoin de me sentir moi, et je m'endors. Avec toi dans les yeux, avec ta peau sous mes mains, c'est tout ce qu'il me faut, je t'aime.
Oui, je t'aime Ju. " (Matthieu Simard (2005), Douce moitié)
Et ça m'a frappé. Je rêve à ça. J'espère ça. Je le lis et le relis en me disant que ça va m'arriver. Que moi aussi j'ai du talent pour les conversations vides du jeudi. Que je suis juste assez niaiseuse pour rire de leur jokes, juste assez drôle pour les faire rire. Que moi aussi desfois je suis frippée et bête.
Pis là ben on dirait que le focus s'est fait. Je ne m'appellerai jamais Julie.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire