L'autre moitié.

Je lis ce livre là depuis 5 ans... les pages sont écornées, il sent tous mes appartements mélangés. Il doit goûter salé à force d'accueillir mes larmes. Pis hier ça m'a frappé.

"Depuis qu'on est ensemble, Julie, le soir pour m'endormir, je pense à toi. Avec les autres filles, avant, cétait pas comme ça. Avant, avec les autres, je m'inventais des histoires de pitounes dont je sauvais la vie, des histoires de super-héros, ça me faisait du bien, ça m'endormait. Depuis que c'est avec ta chaleur que je m'endors, je n'ai plus besoin des autres pitounes, plus besoin de me sentir fort et doux et bon et super-héros. Juste besoin de me sentir moi, et je m'endors. Avec toi dans les yeux, avec ta peau sous mes mains, c'est tout ce qu'il me faut, je t'aime.

Oui, je t'aime Ju. " (Matthieu Simard (2005), Douce moitié)

Et ça m'a frappé. Je rêve à ça. J'espère ça. Je le lis et le relis en me disant que ça va m'arriver. Que moi aussi j'ai du talent pour les conversations vides du jeudi. Que je suis juste assez niaiseuse pour rire de leur jokes, juste assez drôle pour les faire rire. Que moi aussi desfois je suis frippée et bête.

Pis là ben on dirait que le focus s'est fait. Je ne m'appellerai jamais Julie.

On repart.

C'est lundi.
C'est une nouvelle page.
go, go, go.
On est capable.

J'suis une fonçeuse qui fait du surplace.
J'suis une amoureuse triste.
J'suis une rigoleuse fâchée.
J'suis une rêveuse désillusionnée.

Pas Bravo.

Avisée d'un 5 à 7 à 18h30.
J'dois être ridicule c'est comme rien.

Faudrait pas que je sois imparfaite.
Sourire.
Comme si de rien était.
Surement.

Temps de cul.

J'ai deux émotions ces derniers temps:

* écoeurée
* fatiguée au bord de l'épuisement.

Pis tantôt ben j'avais froid aux pieds...pis personne n'était là pou les réchauffer.
Pis après ben j'ai pensé à toi, pis j'ai échappé mon coeur.

Pis je souris, pis je dis "ça va!"....pis desfois là...ben j'me crois.

Gros retour.

Retour à la vie....tranquillement.
J'avais dit que je n'écrirais plus...mais visiblement j'y ai pris goût.

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CLairement les adverbes sont trop présents dans ma vie. Visiblement étant mon mot préféré de tous les temps je gosse l'ensemble de la population.

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Je suis un moulin à paroles. Comment on arrête d'être de même? Des suggestions groupe?
Groupe...hahahaha! Quel groupe! J'me parle toute seule depuis genre 2 ans pis je m'adresse à un groupe...en plus d'être un moulin à paroles je suis une attardée mentale. Bravo l'estime de soi!!!

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Je suis un matou maintenant pis j'trouve ça ben drôle. La thématique du chat me suit. La seule question persistante c'est : suis-je un gros chat paresseux?

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Les faux espoirs ça brise des coeurs. Pis faire semblant qu'il sont en un morceau après ben...c'pas évident.